13 décembre 2008

DOUBLE SENS GIRATOIRE

J’ai croisé des DDD. Des artères cardiaques, paradisiaques en cadillac, rouge pontiac, double pontage au cul en chaleur. Des freinages dans le décor et des corps au bord de l’asphyxie. Asthme en ferraille dans les poumons démoniaques à l’ammoniac récurés.
J’ai suivi des BBB. Belles de jour comme de nuit, vraies BBW, blacks bombs beurs rebondies à Bondy, les formes charly brandy, bandantes pendant, avant et après à faire péter les braguettes sous la pression des baguettes précuites.
J’ai couru après des QQQ. Quoi, qu’est-ce que tu veux à me regarder le cul. Je te le balance en travers de la gueule, pourquoi tu te prends pas ta langue au chat. Chat de gouttière pas de quartier. Qui veut cogner pour crapahuter dans la hutte et la hotte de la Mère Noël.
J’ai roulé des RRR. Ne pas suffoquer, ne pas perdre le souffle, l’haleine se pose devant la baleine qui a tout balancé. Une baleine à la mer pour une banane à l’amer goût sucré, salé. Ne pas manquer d’air et ne pas se noyer entre les vagues molles et les ondes rondes.
J’ai maté des BBW.
J’ai cornaqué des CCC. Le corbeau encore laid dans son habit d’apparat et sa bitte pas pareille en plein désarroi devant une belle peluche effarouchée et juste fauchée sur la route 66 par un bulldozer véritable bull d’acier et de gomme mâchée et remâchée.
J’ai fumé des TTT. Les thés d’hiver sortis de terre comme les vers de terre depuis le vert de la terre, depuis le début des temps en pleine détente de Smith et Wesson, chaussé de Weston de la chaussée d’Antin.
J’ai enrôlé des KKK. Le yakuza accusé à tout âge de tatouage tamisé qui avait misé sur la première et avait causé la perte des cheveux du chauve qui se présente tous les soirs dans le petit écran de la télé chauve qui rit des gens. Et pour cent balles, t’as plus rien sinon cent balles dans le ventre qui s’emballent et te mettent le paquet télé.
J’ai haï des MMM. Même l’amour a la haine, même si.
J’ai ri des NNN. Le notaire en privé, de notoriété publique qui enfonçait son clerc dans les toilettes publiques privées de dessert et de pain mouillé. Derrière ses petites lunettes rondes et myopes à souhait, le notaire avec des airs et des notes à faire pleurer, mâchait ses cachous après l’amour au clerc de lune.
J’ai OOO.
J’ai encouragé les VVV. Le voleur s’est envolé dès les volets ouverts et les traits tirés en laissant derrière lui et derrière son derrière de feu, une belle-famille de BBB, juste désormais.
J’ai enfin sorti les PPP. La paix est venue après la guerre, de guerre lasse, même en basse saison.
Et le monde s’est arrêté de tourner en rond.

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