14 décembre 2008

PORTRAIT DE SUZANNE A VELO D’ALEXANDRIN

De ses formes amphoriques, je suis là euphorique
De ses seins andalous, je suis comme un chien fou
De ses seins somptueux, je suis un onctueux
A sa croupe avenante, je suis déjà venu

Et de sa bouche pulpeuse, je n’en pourrai palper
Et je n’en pourrai plus sans papier déclarer.
De ses yeux aguicheurs, je suis là au guichet
Et ses cheveux ondulent, là je suis son idole

Son corps a ses façons que la raison ignore
Et nous nous vîmes trois mille en relisant Topor
Si Suzanne a un pied qui peut faire son portrait ?
Sinon en dessinant à palper comme un pied.

Plié sur le papier comme hier aux palmiers.
A son mollet cycliste, j’éclipse des mots laids,
J’éclipse des mots lisses à ses chevilles habiles
Qui arpentent la ville à vélo et à cheval

Voilà bien le moment de le dire à sa mère.
La mémoire joue des tours, détoura sa façon
Et nous nous vîmes trois mille en relisant Topor.
Et ses oreilles entendent à mes mots qui se tendent

A Némo qui, sous tente, a tenté l’aventure
Avec pour couverture un sous-marin yellow
Qu’il avait déclaré aux objets trouvés tôt.
Et son front qui se fond là-bas dans ses sourcils

Je n’en peux plus d’attendre qu’un battement de cils
S’ils venaient à scier l’assise de Lassy
Laissée là-bas en laisse, toujours prise au lasso
Dans la galerie triste du petit fort d’Alamo.

Ah Suzanne qui ne voit rien venir, que m’as-tu
Délié la langue et ton portrait à vélo, nue.
Pour faire la paix des braves illettrés encore
Qui se verront trois mille en relisant Topor.

A Roland, arrogant

Et les lamas peu longs pendant tout ce temps las, ronds comme des mappemondes, ronds comme des queues de pelles, ronds comme les seins de ma blonde, ronds comme des melons d’un autre monde, rompus à tous les vices, crachaient et décrochaient le prix entier à lier en pleins soldes à Paris, toujours à moitié prix.

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